5 points à vérifier pour trouver votre correcteur professionnel

La première étape est de consulter son site. C’est bien souvent là qu’un correcteur fait apparaître les témoignages de ses clients pour montrer ses compétences et son sérieux. Ces retours peuvent vous donner une idée précise de la qualité de son travail.

Néanmoins, il ne faut pas en rester là. Cherchez également des témoignages sur les réseaux sociaux. Échangez même, si vous le pouvez, avec de précédents clients et clientes. Cela vous donnera l’occasion de connaître les points forts et les points faibles du correcteur, et des détails que vous ne trouveriez pas sur un site.

Un correcteur professionnel qui reçoit régulièrement des avis positifs est souvent gage de qualité. D’ailleurs, je vous invite à aller voir les avis de mes clients sur mon propre travail.

Un bon correcteur doit être irréprochable en orthographe et en grammaire.

Malheureusement, il existe des personnes qui se prétendent correcteur ou correctrice sans en avoir les compétences, et qui font payer au prix fort une correction qui laisse des coquilles, voire qui en crée. J’ai vu des auteurs et autrices s’en plaindre, et je l’ai également subi. C’est pourquoi, il faut se montrer méfiant.

Dans un premier temps, étudiez le site du correcteur. S’il comporte des fautes, fuyez !

Aujourd’hui, il n’existe pas de diplôme officiel pour les correcteurs/relecteurs en France, mais plusieurs organismes permettent de suivre une formation, validée par un diplôme. Vérifiez auprès de votre correcteur de quel titre ou diplôme il se réclame pour exercer sa profession.

Il existe, par exemple, le certificat Voltaire, qui a une très bonne réputation. C’est d’ailleurs cette formation que j’ai suivie et validée avec une note de 954/1000 points.

La correction ne se limite pas à traquer les fautes d’orthographe ou de grammaire. Elle consiste également à améliorer la lisibilité de votre texte. Vous devez trouver un correcteur de livre capable de repérer les répétitions, les maladresses et les incohérences. Ainsi, votre roman sera plus fluide et plus agréable à lire.

Quand on s’auto-édite et qu’on ne peut compter sur un éditeur ou une éditrice pour travailler ce point, il est important d’avoir un correcteur sur lequel s’appuyer.

Attention néanmoins, un correcteur n’est pas un bêta-lecteur.

Demandez un test de correction d’un court extrait de votre propre texte pour évaluer les compétences et la méthode de travail du correcteur sélectionné.

Un correcteur professionnel sera fier de vous montrer son expertise et de vous prouver qu’il maîtrise les règles de la langue française sur le bout des doigts.

Et de votre côté, cette correction vous permettra de voir à quel point vous êtes en adéquation avec le correcteur et sa façon de travailler.

Je propose systématiquement la correction gratuite d’un court extrait. Cela vous permet de mieux me connaître et cela est très important pour moi pour voir si le texte me convient, si je peux lui apporter quelque chose. Avec mes 10 ans d’expérience en tant qu’écrivain, généralement, j’ai beaucoup à dire sur un texte.

Il est primordial que le correcteur respecte votre style et vos intentions. La correction ne doit pas dénaturer votre œuvre, mais l’améliorer.

Récemment, j’ai entendu une autrice se plaindre qu’une correctrice avait modifié l’intégralité des verbes de son texte, les basculant tous du passé composé au passé simple. Le motif ? La correctrice n’aimait pas le passé composé comme temps de narration. Moi non plus, je n’aime pas le passé composé comme temps de narration, mais jamais il me viendrait à l’idée d’être aussi irrespectueux d’une œuvre ! Pardon, je m’énerve…

Un correcteur professionnel doit s’adapter à vos choix artistiques. Il doit vous proposer des corrections qui sont en phase avec votre projet.

Assurez-vous de trouver une personne avec laquelle vous communiquez aisément, qui comprend votre vision et la respecte.

Enfin, la transparence et la clarté des tarifs sont des éléments à ne pas négliger. Un correcteur professionnel doit vous fournir un devis détaillé avant de commencer le travail.

Méfiez-vous des tarifs trop bas qui peuvent cacher un manque de sérieux ou de compétences, voire des ajouts en cours de correction.

Privilégiez un professionnel qui explique clairement ses tarifs et ses conditions de travail.

Mes tarifs sont plutôt bas si on se réfère aux autres correcteurs et correctrices, tout simplement parce qu’ils s’adressent à des personnes qui veulent faire des ouvrages de qualité, sans pour autant avoir forcément les moyens de faire corriger leur livre : les auto-édités et les petites maisons d’édition. C’est un choix que j’assume.